jeudi 27 décembre 2012

L'aventure de Lisa

Je m'appelle Lisa. J'ai commencé à grandir dans le ventre de ma maman il y a 8 mois et j'y suis resté tout ce temps. Vous les adultes, vous avez vécu cela aussi, mais vous ne vous en rappelez pas.

Alors aujourd'hui (enfin, plutôt hier vu l'heure qu'il est), quelle aventure pour moi, j'ai eu du mal à comprendre ce qui arrivait...je suis sortie du ventre de maman, il y avait plein de gens autour. Je n'en avais jamais vu, des gens. Et puis il faisait froid, par rapport au ventre de maman, heureusement on m'a vite remise au chaud. Je me suis mise à respirer aussi, sans trop de difficulté mais ça fait drôle au début ! Et puis, la lumière, ça fait mal aux yeux quand on a pas l'habitude. Il y avait papa qui était là tout à côté, j'ai entendu sa voix, et il est resté avec moi, je l'ai regardé avec mes yeux noirs et avec curiosité.

Un moment, on m'a mis une petite paille dans la bouche avec le petit doigt de papa, et je me suis mise à aspirer goulûment. C'est que j'avais faim ! ça non plus je ne connaissais pas dans le ventre de maman, mon estomac était toujours rempli. J'ai même continué à aspirer quand il n'y avait plus rien qui arrivait.

Et puis, je me suis retrouvée tout contre papa, et un moment papa s'est levé et nous sommes allé voir maman qui se remettait elle aussi, et j'étais toute contre elle. J'ai pu y rester un peu. J'étais bien, j'avais même envie de têter, mais ce serait pour un peu plus tard. Maman m'aurait bien gardé un peu plus, mais on m'a remise au chaud, et on m'a fait tout un tas de trucs que j'ai pas bien compris encore, avec un machin qui fait bip, une espèce de truc qu'on m'a enlevé en bas avant de m'en remettre un autre, une dame qui m'a piqué le pied en essayant bassement de détourner mon attention avec un truc à téter, et puis finalement on m'a mis des petits habits.

Tout ça, c'est vraiment épuisant. Je suis fatiguée, c'est peut être pour cela que je suis sage comme une image pour l'instant. Papa et Maman vont se dire que je suis un bébé calme du coup. On verra bien...

Bon allez, bonne nuit...





P.S: en plus Maman et Papa ils ont fait la fête le soir de Noel. Ils ont fait une vraie java et ils ont trop bu. Ils se sont saoûlés au Champomy. Moi j'étais encore dans le ventre de maman, j'étais donc là. Et j'ai même récupéré des preuves...


lundi 26 novembre 2012

Gaz de schiste

Ces derniers temps, il a à nouveau été question de l'exploitation du gaz de schiste, pour l'instant heureusement interdit en France.

Espérons que le gouvernement restera inflexible sur ce dossier, mais malheureusement il est à craindre qu'à un moment où à un autre les lobbys pétroliers et gaziers arrivent à leur fin et puissent en obtenir l'exploitation. Ce serait complètement stupide, éthiquement, écologiquement, et même économiquement puisqu'on parle finalement de quelque chose qui n'est pas viable à long terme, et qu'on ne fera que repousser une échéance au lieu de commencer à réfléchir à d'autres solutions durables, qui pourraient certainement tout autant apporter du renouveau et du développement.

Alors, certes, les Etats-unis qui actuellement exploitent leur pétrole de schiste et rêvent d'indépendance énergétique, retrouvent un certain dynamisme économique. Mais à quel prix ? Que ce passera-t-il dans 10 ou 15 ans, lorsque les réserves seront à nouveau épuisées, que l'argent n'arrivera plus, et que l'environnement aura en plus été dégradé de manière irréversible ? Trouvera-t-on un moyen encore plus destructeur d'aspirer la moindre goutte restante d'or noir ? On tourne en rond !!!

Et que ceux qui affirment que rien n'est prouvé sur l'effet néfaste de l'exploitation du gaz ou du pétrole de schiste arrêtent de se foutre de notre gueule: injecter des produits chimiques et réduire en bouillie la structure du sous-sol ne peut qu'être néfaste. C'est du simple bon sens et il n'y a pas à mener des études pour cela!

dimanche 21 octobre 2012

Chaleur tropicale

Trop chaud même en T-shirt...

En ce moment, le WE, le temps suit la règle suivante: 2 mauvais jours et un beau jour.
Ce WE les deux mauvais jours étaient vendredi et samedi, où il a flotté comme vache qui pisse. Aujourd'hui par contre, le soleil, magnifique, était au rendez-vous, et la chaleur aussi.
Tellement que ce matin en courant au bois, je suais à grosse gouttes ! Avec l'impression d'être dans une forêt tropicale (si, si, vraiment!). La chaleur mélangée à l'humidité de ces deux dernier jours, m'ont donné la même sensation que lorsque je me promenais dans les forêts humides d'Amérique latine. Du coup, course assez dure (j'ai pris mon temps), et pantalon de survet trempé comme jamais à l'arrivée...
Néanmoins, l'odeur qui flottait dans l'air était très agréable, un mélange de pin et de je ne sais quoi d'autre...certains arbres commencent à se clairsemer mais la forêt reste très verte.

Par floral cet après-midi, encore. Là aussi très belle végétation, encore très verte. Le gazon est tout frais, le sol gras, la pinède toujours aussi belle. J'ai pris en photo la plante style préhistorique qui me surprend toujours:



ça s'appelle Le Gunnera (Manicata) et ça vient du Brésil. Les feuilles peuvent faire entre 3 et 4 mètres de diamètre. Quoique cette plante aime les lieux humides et chauds, elle survit sans problème sous nos latitudes et supporte les -10°.

 Nous avons fait un tour vers les jeux pour enfants, pour essayer d'imaginer d'y aller avec notre petite, dans quelques mois. Décidément le wagon de mon enfance n'est plus là, mais de très nombreux jeux magnifiques, des tables de ping pong, des bateaux pirate, maisons, balançoires, tables de pique-nique. De quoi passer des moments très sympathiques.

vendredi 19 octobre 2012

Neon River - Guitare acoustique

Avant-hier soir, je me balade sur internet et qu'est ce que je vois: ce soir là Keane passe à l'Olympia. Raaaah ! Comment je me suis débrouillé pour louper ça, alors que j'ai cherché plusieurs fois leur date en France. Bouououh....

A propos de Keane: en jouant quelques arpèges sur les accords de Neon River, et en rajoutant ensuite la mélodie, je me suis aperçu que ce morceau passait plutôt bien en acoustique...alors que l'instrumentation en est très loin sur l'album.

Mais n'est-ce pas Keith Richard qui a dit, que toute bonne chanson devait bien sonner même avec une simple guitare acoustique en accompagnement? Sinon c'est qu'elle ne fonctionne pas.



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samedi 29 septembre 2012

Gaufre au lac des minimes

Cet après-midi, malgré le temps à mi-chemin entre gris et soleil, nous décidons de sortir nous balader au bois. Et quoi de mieux que le lac des minimes pour s'installer tranquillement à une table du chalet-confiserie ?
Nous y allons donc et, avant de nous asseoir, nous décidons de nous promener un peu. Passant devant les barques, une petite balade à coup de rame nous tente, et nous en louons donc une pour 1 heure.
Pas très pratique, la barque, les rames sont un peu trop à l'arrière et je manque de donner des coups à Assia à chaque fois que je les ramène. Nous décidons d'inverser et de nous mettre dans le sens de la marche. Je me retrouve donc à l'envers du sens dit "normal", mais cela se révèle finalement beaucoup plus pratique, et je vois où je vais.
Et c'est parti pour une promenade lacustre tranquille, reposante, et dépaysante (mais oui!).
Nous commençons par le côté le plus sauvage du lac, qui passe entre la rive est et les deux îles complètement vierges au centre. Nous sommes juste accompagnés d'une autre barque et profitons de la verdure et du plaisir de voguer doucement.


Les arbres sont touffus, notamment côté île recouverte d'une véritable jungle. Nous arrivons un moment, au bout de l'île, à une sorte de "clairière", ou le canal formé par cette partie du lac s'élargit un peu, ouvrant un passage à droite entre les deux îles,
 

...et continuant un peu à gauche entre la berge et la seconde île.
Nous choisissons cette deuxième voie, et la végétation devient encore plus touffue, avec même des frondraisons que nous frôlons parfois de la tête, et des arbres couchés en travers d'une partie du passage.
Nous passons devant une petite cascade double, qui nous fait presque croire être sous les tropiques. Une musique moyen-âgeuse, sans doute quelqu'un qui joue de la vieile, hante un moment la berge et nous accompagne quelques temps. Après avoir parcouru environ la moitié du lac, la voie finit par s'élargir, et nous arrivons alors au niveau des pavillons de chasse, du côté le plus large du lac.






















Les canards et les foulques continuent à être nombreux, et nous croisons également des cygnes, des gros oiseaux noirs sur un arbre que nous avons du mal à identifier (quand même pas des cormorans???) et même une oie .


Nous profitons encore des rayons de soleil, un peu plus faibles en cette fin d'après-midi. La lumière a des reflets jaunes et dorés sur les arbres et sur les pavillons.
Les berges, jusqu'alors sauvages ou en bois, deviennent des petites pentes en béton à cet endroit. Nous avons fini notre tour d'à peu près une heure, nous nous approchons pour accoster et rendre la barque.
Cette balade agréable et le temps qui fraichit un peu nous ont ouvert l'appétit, et la belle baraque à confiserie nous attend. De nombreux invités participent à des photos de mariage, sans doute fêté au chalet de la porte jaune, juste à côté. Nous choisissons de nous installer de l'autre côté à une petite table qui donne sur le lac et les barques, non sans avoir pris deux boissons chaudes et deux gaufres: une au chocolat et l'autre au nutella! Aaaah, les confiseries dans les parcs! Cela a quelque chose de magique.
Nous profitons de la vue sur le lac et regardons les gens passer. Un petit garçon, tout jeune, nous rappelle que nous allons bientôt être parents !


Un après-midi vraiment très agréable !

Strangeland





Cet album m'a bercé tout l'été, notamment pendant mes longs trajets quotidiens en RER.

Décidemment, je ne me lasse pas de Keane, et j'ai du mal à comprendre qu'ils ne percent pas plus par rapport à d'autres artistes.
...Enfin, ne percent pas, tout est relatif! cinquième album d'affilé classé 1er en Angleterre à sa sortie, quand même (11eme en France). Mais quand je compare par exemple à Adele toujours bien classée aujourd'hui (perso, je n'ai pas réussi à aller plus loin que la 3eme chanson de son album), j'ai du mal à comprendre. Enfin, les goûts et les couleurs...

Les mélodies de "Sovereign light cafe", de "Neon river", de "In your own time", de "Sea fog", de "You are young", de "Disconnected" pour ne citer qu'elles, sont réellement prenantes. Et même les 4 ou 5 morceaux (sur 16 en tout) à priori plus basiques au premier abord finissent par être accrocheurs.

Je crois que, quand je réécouterai cet album dans quelques années, je me rappelerai avec nostalgie de cette belle période, de cet été ou nous attendions notre petite. Et aussi de cette période un peu triste ou certaines personnes partent pour d'autres horizons.

Un petit lien joint vers le clip de Sovereign light Cafe
http://www.youtube.com/watch?v=bH13eUiDhmo

Printemps indien

Ce matin, petite sortie course très agréable au bois de Vincennes.

Comme d'habitude, je prends la route des barrières, sur les pentes du plateau de Gravelle, pour monter jusqu'au kiosque au bord du lac. Il fait doux, le soleil est là, et je me sens bien. Un troupeau de marcheurs et marcheuses nordiques, mené par leur "coach", vient de démarrer une randonnée.

Je commence doucement par un petit tour de lac. Quelques pêcheurs à la mouche fouettée sont là, l'un d'eux fait "tournoyer" sa ligne presque sous mon nez. Je croise quelques cyclistes, avec leurs tenues barriolées, qui vont ou viennent de la piste qui passe à la patte d'oie.
Aujourd'hui, la route de la demi-lune est magnifique, verte et boisée, les rayons du soleil me réchauffent et apportent par leur lumière une réelle gaîtée. Plus loin, l'allée royale, couleur de foin depuis la canicule d'août, a complètement reverdie d'une herbe fraîche et vert tendre sur toute sa longueur. En ce début d'automne, les arbres n'ont pas encore commencé à roussir, et pour un peu on se croirait au printemps. Décidemment, ces dernières années, nous avons souvent une magnifique arrière saison.
Le reste du trajet est toujours aussi agréable. Le sable de la piste de cheval qui part de la route brûlée et croise l'allée des lapins est encore lourd et humide, ce qui finalement est moins fatiguant pour courir.J'adore cette partie qui est sauvage et où je croise très rarement quelqu'un, et courir sur le sable pendant quelques centaines de mètres est sympathique Je continue sur un rythme relativement tranquille mais dans des temps corrects pour mon niveau, par l'avenue des tribunes, et je passe en fractionné vers le 6eme kilomètre ou je bifurque au sud ouest en direction de la route de la Tourelle. J'aime également beaucoup le passage le long du ruisseau, surtout après l'avoir traversé, dans la partie très boisée. Je revient finalement au kiosque de la butte du lac après une dernière petite montée.
Une fatigue saine, une descente tranquille en marchant et en respirant tranquillement. Une bonne douche et un bons repas préparés par ma chérie m'attendent...

lundi 10 septembre 2012

Baisse des prix du carburant

Le gouvernement a annoncé une baisse du prix des  carburants, promesse qui avait été faite lors de la campagne électorale.

Certes, le montant de la TIPP sur le prix des carburants est assez important. Mais cette mesure va semble-t-il coûter à l’état (et donc à nous qui payons des impôts) plusieurs centaines de millions d’euros, pour une baisse d’environ 3 centimes par litres, dirait-on.
Les compagnies pétrolières, trop contentes de l’aubaine, ont annoncé en grande pompe (ahah) qu’elles « participeraient à  l’effort en faveur du pouvoir d’achat », en permettant une baisse supplémentaire de 2 à 3 centimes. Quel altruisme, quel admirable désintéressement…

A l’heure où l’on sait très bien que le pétrole est une ressource non renouvelable, en voie de disparition et pourtant de plus en plus surexploitée, comme tant d’autres, l’état propose donc d’encourager les gens à continuer à en consommer, à accélérer la pénurie à terme et à polluer un peu plus. BRAVO pour la vision responsable à long terme.

Bien sûr, l’objectif est ici la tenue (partielle, car on parlait à l’époque de 10 centimes plutôt que de 3 centimes) des promesses électorales, et la satisfaction à court terme du français moyen (Et encore, vu le montant de la baisse, ça frôle le ridicule).
Le vrai problème est que celui-ci ne voit pas, il faut bien le reconnaitre à la décharge du gouvernement, plus loin que le bout de son nez. Et en plus commence déjà à s’impatienter : pourquoi ma vie n’a-t-elle pas changé depuis les 3 mois que François Hollande est élu ??? Il parait que 60% des français sont déjà mécontents ? Mais à quoi rêvaient-ils ?

N’aurait-il pas fallu employer cet argent de manière plus intelligente : investissements dans les transports en commun dans les communes qui en sont équipées par exemple, crédit pour la recherche sur les énergies de substitution ou les moteurs fonctionnant avec d’autres technologies moins polluantes.
L’état peut jouer le rôle de tampon dans l’évolution de l’offre et de la demande, mais quand cela a du sens et est envisageable à long terme. Ici on ne fait que retarder (mais d’un autre côté accélérer) l’inévitable. Or il faut dès maintenant commencer à s’investir plus dans des solutions alternatives. Mais nous attendrons d’être au pied du mur : trop tard : ce sera une vraie crise. Et c’est vrai partout dans le monde, pas qu’en France.

Encore, ici, nous ne parlons que du pétrole. C’est plus grave lorsque l’on pense à l’eau potable (surexploitée de manière inconsidérée par nos agriculteurs), à la pêche, et à toutes ces ressources qui se tarissent, à ces espèces qui disparaissent années après années sans pour autant que les manières de faire ne changent. Au contraire : le plus important, c’est la rentabilité, c’est le pouvoir d’achat, c’est de pouvoir continuer à consommer tout son saoûl…et d’avoir de nouvelles primes pour le faire, si possible. Le plus dommage, c’est qu’une vision responsable à long terme n’est pas forcement incompatible avec tout cela.

Autre volet stupide et aberrant : le diesel continue à être favorisé par rapport à l’essence : que ce soit sur les primes à l’achat, basées uniquement sur le taux de CO2, ou à la pompe, où le TIPP qui représente près de 45% du prix de l’essence, et ne représente « que » 36.5% sur le diesel.
Pourtant, on sait et cela depuis de nombreuses années, que le diesel est en fait bien plus nocif que l’essence. Un vrai problème de santé publique qui, probablement, ressurgira un jour et fera scandale. Et pourtant, rien à faire, les gouvernements (de gauche ou de droite) continuent à favoriser le diesel. Que de bon sens, que de réflexion…Il faut absolument plus taxer le diesel, de manière progressive, et communiquer sur sa nocivité. C’est ce que devrait faire le gouvernement. Et là encore, investir cet argent dans la recherche et le développement de solutions alternatives.
Soit dit en passant, les marges de raffinages étant beaucoup plus élevées sur le diesel, nous en revenons encore une fois à l’influence des lobbies (ici pétroliers) et sur les vrais raisons qui font que certaines décisions sont prises : l’intérêt à long terme du pays ne prime pas forcement sur le pouvoir et l’argent. Nos dirigeants, malheureusement, n’échappent pas à cette règle ce qui est fort dommage là où la règle inverse devrait être respectée.

Tout cela nous rassure vraiment sur le bien fondé et la vision responsable et à long terme des décisions prises par nos gouvernements.  Si  c’est pareil dans tous les domaines que dans celui-ci, on est bien partis…


Bon, arrêtons pour aujourd’hui cette leçon d’optimisme, cessons de nous demander où l’on en sera dans 10 ans, et profitons de l’instant présent…

dimanche 29 juillet 2012

Retour à Saint Maurice, ballade au parc floral

Je m'aperçois que cela fait depuis Mathusalem que je n'ai pas posté de message. Ca prend du temps de faire vivre un blog !
Pimousse a bien grandi, la dernière échographie date déjà d'il y a 3 semaines et la prochaine n'est pas avant 1 mois et demi. Nous sommes impatients.
Hier nous avons acheté ses premiers vêtements. deux (ou trois ?) petits pyjamas tous mignons. On va bientôt jouer à la poupée :-)

Aujourd'hui, après nos vacances très agréables en Bretagne (il faudrait que je fasse un petit post dessus...), nous commençons à nous réacclimater.
Nous avons eu du mal à sortir mais finalement nous sommes allés au parc floral et c'était très sympa. Beaucoup de monde car en ce moment ce sont les festivals musicaux: Jazz jusqu'à aujourd'hui puis, à partir de la semaine prochaine et jusqu'à mi-septembre, musique classique.




Quelques belles fleurs également, les pavillons serres avec de la végétation tropicale, le jardin des senteurs avec plein de plantes arômatiques





Et des animations-jeux. Nous avons pu nous assoir à une table pour essayer l'awele. 1 partout! La belle une autre fois.
Bien sûr, nous avons profité d'un café / chocolat et d'une petite gaufre au sucre en terrasse, dans le restaurant qui était blindé

Voilà, aujourd'hui nous n'avons pas poussé jusqu'à la magnifique pinède ni jusqu'à la zone de jeux pour enfants (là où il y avait un vieux wagon qui me faisait rêver quand j'étais gamin...), mais nous avons encore toute la fin de l'été devant nous !

Bref, un dimanche comme je les aime.

vendredi 11 mai 2012

La roue tourne...

Aujourd'hui une excellente nouvelle, à confirmer dans quelques jours. On se sent mieux tout à coup !

dimanche 1 avril 2012

Le bois de Vincennes

Le bois de Vincennes, depuis mon enfance, je vis à côté.

Je me rappelle des promenades au bord du lac Daumesnil, ou au parc floral, et du wagon de train près des jeux d'enfant qui me fascinait.
Je me rappelle de l'avenue de Gravelle, de la foire du trône, de la porte dorée où habitait un ami d'enfance.
Je me rappelle de l'ancien bâtiment de l'hippodrome, reconstruit depuis, de visites au zoo lorsque j'étais enfant, de l'aquarium du musée des arts océaniques.

Plus près de cela, je me rappelle les promenades en vélo, les footings, toujours autour du lac, les pique-niques, les arbres dévastés après la tempête de 1999, et la végétation qui reprend ensuite ses droits de plus belle, des amateurs de cerf-volant qui se retrouvent à côté de l'allée royale.

Encore plus près, je me rappelle des soirée chaudes d'été au bord du lac, de traversées en Vélib de nuit par la route de la tourelle, des footings toujours, mais cette fois également en passant par la route de la demi-lune, l'allée royale, les pistes équestres où le pied s'enfonce dans le sable.
Je me rappelle du chalet des îles et de son agréable terrasse, du restaurant du plateau de gravelle avec ses lambrequins de style créole, de la chesnay du roi.
Je me rappelle des concerts de musique classique, l'été au parc floral, d'expositions de bonzaïs, de plantes à feuilles géantes d'aspect préhistorique vers la pinède au fond du parc.

Nous avons la chance d'être juste à côté du bois, depuis Saint Maurice. Une simple allée qui monte entre les arbres pour rejoindre le plateau de gravelle, la traversée de l'avenue de Gravelle, la montée sur la butte avec son kiosque, et voici le petit lac des gravelle, et le début des sentiers qui traversent le bois.

Et le bois vit au rythme des saisons, beaucoup plus que le ville. L'hiver, la nature semble comme endormie, les arbres se reposent, les ruisseaux et les lacs se figent, parfois dans une gangue de glace, le paysage se couvre de neige, le bois est comme clairsemé, presque plus lumineux lorsqu'il fait beau que l'été.
Au printemps, le bois sort de sa torpeur, le gazon et les prairies qui avaient perdu de leur couleurs, reprennent une belle teinte vert tendre, les arbres, petit à petit, retrouvent les uns après les autres leurs feuilles. D'abord un imperceptible halo vert qui devient de plus en plus dense. Certains, magnifiques, se couvrent de fleurs blanches ou roses. Les promeneurs de chiens sont toujours fidèles au rendez-vous, mais d'autres promeneurs moins fidèles affluent en nombre.

L'été, le bois est un havre de verdure dans une ville à l'atmosphère lourde, le plateau de gravelle est exposé à des courants d'air qui le rendent plus frais. Les gens sont nombreux le WE, à pique-niquer autour du lac, à naviguer sur les barques, à se promener à pieds ou en vélo. Le soir, le bois est calme, désert, et reposant, et la nuit tombe tard. Certaines années, l'herbe reste verte, d'autres années elle commence courant août à prendre une couleur de foin, et reverdit dès qu'il pleut.

En automne, bien sûr, le bois prend cette belle couleur rouille, mais les arbres gardent encore leurs feuilles jusqu'à mi voire fin novembre, et le cycle est bouclé.

Le bois de Vincennes, heureusement qu'il est là.



mardi 13 mars 2012

Passages difficiles

Période un peu dure en ce moment. Assia est sortie de l'hôpital aujourd'hui et l'opération s'est bien passée. C'est bien d'être à nouveau à deux même si cela n'a duré que 2 jours.
Je suis à la maison pour m'occuper un peu d'elle et être ensemble. Pas trop envie de retourner au travail demain...Au moins il fait beau, le printemps semble se profiler à l'horizon !

mardi 28 février 2012

Une petite reprise musicale. Charlie Winston - Unlike me

Enregistrer de la musique, je le fais assez rarement. Serais-je un peu fainéant?

Bon, si vous voulez vous aussi vous y mettre, voici de quoi vous encourager avec une petite description du processus...

Il y a d'abord l'enregistrement des diverses parties.
On commence le plus souvent par la base rythmique, donc la batterie (ou plutôt pour moi la piste de batterie sur le synthé). C'est une partie que je ne maitrise que moyennement et qui est surtout très fastidieuse à mon goût, raison pour laquelle je me base souvent, soit sur des pistes midi ou guitar pro pour des reprises, soit sur des styles pour des compositions ! D'ailleurs, je m'aperçois en y repensant qu'il y a quelques années je trichais moins: je refaisais tout intégralement. Avec l'âge on perd de l'énergie...

Ouf, déjà un premier gros obstacle de franchi.

Viens ensuite souvent la basse, partie que je joue là encore le plus souvent au synthé: ma technique à la basse est trop limitée et le XS8 a d'excellent sons qui sonnent plus "rond" que ma basse Ibanez, un peu sèche.
Cette partie, je l'aime beaucoup, elle est amusante et intéressante musicalement. Une bonne ligne de basse fait toute la différence sur un morceau. on n'y prête en général pas assez attention, consciemment du moins, à l'écoute. Mais cela vaudrait le coup de le faire plus souvent.

Quoi d'autre ensuite ?
 La guitare rythmique: il faut la jouer en rythme et ce n'est parfois pas si évident, surtout pendant les première mesures.
 La guitare solo: il faut trouver le son, on peut y passer un moment. Et puis bien sûr, travailler son solo, techniquement et côté feeling. Pas le plus facile, mais certainement l'une des parties les plus agréables !

Le synthé (hors rythme et basse): une partie assez complexe: il faut trouver les sons appropriés pour les différentes parties, ça peut prendre énormement de temps pour un résultat toujours pas satisfaisant au bout...et donc une certaine frustration, surtout qu'il faut être ingénieur du son pour exploiter ces bêtes là. Et ça n'a pas trop bougé en 15 ans (entre le XP50 et le XS8): toujours autant de paramètres (voire encore plus) dont on a du mal à prévoir les effets. Il faut essayer, essayer, réessayer, et tout cela se croise...un vrai casse tête.
Sinon côte musical, cela va de la nappe (autrement dit accord plaqué...), à l'accompagnement "arrangé" autour des accords de la grille, en passant par des riffs (et assez peu de solos sur les rares morceaux que je reprends ou les encore plus rares que je compose).

Enfin, il y a le chant. Et comme je chante pas très bien ça peut prendre des plombes. Et quand au final je me dit: "bon, là ça va à peu près", et que je réécoute le lendemain en me disant: "mais ça sonne complètement faux, là"...

Ensuite, il faut mixer tout cela
Là, si on veut bien faire, c'est vraiment très complexe. En effet, le plus souvent, mêler les différentes pistes enregistrées en réglant juste le volume de chaque partie et en essayant de les égaliser un peu (par exemple la voix si trop sourde), donne une espèce de bouillie sonore très désagréable à écouter, sans aucune clarté.
Et là encore, on écoute, on écoute, on change des réglages, et quand on réécoute le lendemain on trouve ça nul. Ou on trouve ça bien au casque et puis nul sur des enceintes ! Houlala...
Bon, des fois heureusement ça passe mieux que d'autre...mais bon, pas évident du tout.

N'entrons pas dans les détails techniques, genre: analyse spectrale, utilisation des filtres et autres égaliseurs sur les différentes parties pour que les instruments se répartissent bien dans les plages de fréquences qu'on leur dédie sans se manger les uns les autres...et occupent bien tout l'espace. Je commence à peine à découvrir et tout cela parait bien fastidieux, mais semble-t-il indispensable malheureusement (la vie est très dure parfois).

Et voilà, c'est terminé. Enfin, jusqu'à ce qu'on réécoute ça et qu'on se dise que c'est vraiment pas beau et que ça sonne pas...et là on se dit: "bon, il faudrait que je réenregistre tout de a à z"...

Voilà, maintenant vous devez certainement mourir d'envie d'aller essayer tout de suite!!!


Reprise de Charlie Winston
Pour finir cet article, justement une petite reprise. Unlike me de Charlie Winston. Vous savez, l'homme au chapeau, un anglais connu surtout en France. Je n'avais jamais écouté aucune de ses chansons et j'ai découvert celle-ci sur un disque fourni avec un numéro de Elle (non,non, ce n'est pas moi qui l'ai acheté...).
C'est une chanson acoustique. Elle est donc simple dans le sens où il n'y a pas de batterie (ouf), pas de basse, et très peu de synthé. Je n'ai donc pas eu à tenter l'horrible analyse spectrale évoquée ci-dessus et j'y ai passé assez peu de temps (environ 3 heures en tout y compris le mix final)

Ca sonne bien sûr assez moyen à mon goût, notamment le chant qui me parait juste au casque et complètement faux sur les haut parleurs de mon PC portable, et la guitare rythmique qui est affreuse. Mais bon, je le mets quand même sur ce blog, il faut bien assumer, tant pis !





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mardi 14 février 2012

Notre futur sur terre - 9 milliards d'être humains qui se marchent dessus ?

Il n'y a pas très longtemps, les journaux et divers média nous annonçaient avec gaieté que le 7 milliardième être humain était né. Dans les reportages, diverses hypothèses étaient présentées sur l'identité de cet être humain: était-ce un petit indien, que l'on nous montrait avec ses parents dans un reportage, une petite fille française ?

Cette nouvelle, au premier abord joyeuse et en tout cas présentée comme telle, a alimenté mon pessimisme sur le futur de la planète et des hommes, et encore plus la présentation qui en était faite.

A l'heure où l'homme consomme déjà beaucoup plus que ce qu'il devrait, où nous vivons dans une société focalisée presque exclusivement sur le profit économique à court terme, où le nombre de personnes aisées, et donc consommateurs, augmente avec l'émergence de nouveaux pays, nous, espèce humaine, continuons à nous approprier toutes les ressources et à les dilapider sans vraiment agir concrètement, ou si peu que cela en est ridicule, pour l'avenir de notre planète.

Aujourd'hui, certains problèmes écologiques sont bien connus, mais qui a vraiment décidé de changer sa manière de vivre ? Moi le premier, je continue à rouler avec ma voiture le WE, une peugeot 2 litres essences qui consomme dans les 9 litres en moyenne, j'achète des biens alimentaires dont les emballages remplissent un grand sac toutes les semaines, à deux (boîte de lait, blisters divers, boites en cartons, papiers publicitaires, etc...), je pars en voyage très loin, prenant l'avion, dont on connait (ou pas) l'impact écologique négatif énorme, et qui est devenu un "bien de consommation" courante même dans les ménages au niveau de revenu "moyen" (pour preuve le fait que les divers voyages sont pris d'assaut alors qu'il ne sont pas tellement donnés). Alors bien sûr, j'essaye quand même de faire attention à certaines choses, mais c'est tellement peu.

Je ne parle pas des industriels, des compagnies pétrolières, des groupes fournisseurs d'énergie, de l'industrie automobiles, qui, quand ils se soucient de l'environnement, le font dans la plupart des cas dans un but marketing, plutôt que par une conviction réelle. Je ne parle pas non plus des politiques qui sont frileux sur la question quand cela risquerait de jouer sur les emplois, les relations internationales, les voix d'électeurs qui seraient mécontents d'avoir à fournir des efforts...

Autant de sujets que j'aimerais peut être développer dans d'autres messages, une autre fois, mais qui sont déjà connus.


Mais ce sujet de la démographie, il me semble que peu d'écologistes l'abordent. Les hommes politiques n'en parlent même pas, peut être parce qu' à l'heure où payer les retraites devient un problème, il est absolument exclu, électoralement parlant, de songer à forcer une diminution de la natalité, par exemple en limitant le nombre d'enfants par foyers (pourquoi pas à deux pendant au moins quelques années?)

Aujourd'hui, on découvre que, bizarrement, avoir un déficit budgétaire permanent finit par mettre un pays dans le rouge: mais cette prise de conscience semble nouvelle (je me rappelle de mes cours d'économie du lycée ou le prof expliquait qu'un léger déficit budgétaire était "bien" pour encourager la croissance) alors que c'est du simple bon sens.
De même demain, découvrira-t-on tout à coup que nous sommes trop sur terre, que l'homme, a force d'enfler continuellement et sans retenue sa population, s'est finalement approprié toutes les ressources et les territoires au détriment d'autres espèces (mais de quel droit ???), n'en a plus assez pour lui et n'a pas bien prévu leur renouvellement par manque de vision responsable sur le long terme et par une faim jamais assouvie du gain, quelles qu'en soient les conséquences. Qu'il est impossible ou trop tard pour revenir en arrière, et que tout à coup il faudra absolument trouver un plan de "sauvetage", limiter la natalité tout en gardant un certain équilibre ?

Et comment ?

Réjouissons-nous, nous avons 7 milliards de cerveaux pour y penser, maintenant.