Cet après-midi, malgré le temps à mi-chemin entre gris et soleil, nous décidons de sortir nous balader au bois. Et quoi de mieux que le lac des minimes pour s'installer tranquillement à une table du chalet-confiserie ?
Nous y allons donc et, avant de nous asseoir, nous décidons de nous promener un peu. Passant devant les barques, une petite balade à coup de rame nous tente, et nous en louons donc une pour 1 heure.
Pas très pratique, la barque, les rames sont un peu trop à l'arrière et je manque de donner des coups à Assia à chaque fois que je les ramène. Nous décidons d'inverser et de nous mettre dans le sens de la marche. Je me retrouve donc à l'envers du sens dit "normal", mais cela se révèle finalement beaucoup plus pratique, et je vois où je vais.
Et c'est parti pour une promenade lacustre tranquille, reposante, et dépaysante (mais oui!).
Nous commençons par le côté le plus sauvage du lac, qui passe entre la rive est et les deux îles complètement vierges au centre. Nous sommes juste accompagnés d'une autre barque et profitons de la verdure et du plaisir de voguer doucement.
Les arbres sont touffus, notamment côté île recouverte d'une véritable jungle. Nous arrivons un moment, au bout de l'île, à une sorte de "clairière", ou le canal formé par cette partie du lac s'élargit un peu, ouvrant un passage à droite entre les deux îles,
...et continuant un peu à gauche entre la berge et la seconde île.
Nous choisissons cette deuxième voie, et la végétation devient encore plus touffue, avec même des frondraisons que nous frôlons parfois de la tête, et des arbres couchés en travers d'une partie du passage.
Nous passons devant une petite cascade double, qui nous fait presque croire être sous les tropiques. Une musique moyen-âgeuse, sans doute quelqu'un qui joue de la vieile, hante un moment la berge et nous accompagne quelques temps. Après avoir parcouru environ la moitié du lac, la voie finit par s'élargir, et nous arrivons alors au niveau des pavillons de chasse, du côté le plus large du lac.
Les canards et les foulques continuent à être nombreux, et nous croisons également des cygnes, des gros oiseaux noirs sur un arbre que nous avons du mal à identifier (quand même pas des cormorans???) et même une oie .
Nous profitons encore des rayons de soleil, un peu plus faibles en cette fin d'après-midi. La lumière a des reflets jaunes et dorés sur les arbres et sur les pavillons.
Les berges, jusqu'alors sauvages ou en bois, deviennent des petites pentes en béton à cet endroit. Nous avons fini notre tour d'à peu près une heure, nous nous approchons pour accoster et rendre la barque.
Cette balade agréable et le temps qui fraichit un peu nous ont ouvert l'appétit, et la belle baraque à confiserie nous attend. De nombreux invités participent à des photos de mariage, sans doute fêté au chalet de la porte jaune, juste à côté. Nous choisissons de nous installer de l'autre côté à une petite table qui donne sur le lac et les barques, non sans avoir pris deux boissons chaudes et deux gaufres: une au chocolat et l'autre au nutella! Aaaah, les confiseries dans les parcs! Cela a quelque chose de magique.
Nous profitons de la vue sur le lac et regardons les gens passer. Un petit garçon, tout jeune, nous rappelle que nous allons bientôt être parents !
Un après-midi vraiment très agréable !
samedi 29 septembre 2012
Strangeland
Cet album m'a bercé tout l'été, notamment pendant mes longs trajets quotidiens en RER.
Décidemment, je ne me lasse pas de Keane, et j'ai du mal à comprendre qu'ils ne percent pas plus par rapport à d'autres artistes.
...Enfin, ne percent pas, tout est relatif! cinquième album d'affilé classé 1er en Angleterre à sa sortie, quand même (11eme en France). Mais quand je compare par exemple à Adele toujours bien classée aujourd'hui (perso, je n'ai pas réussi à aller plus loin que la 3eme chanson de son album), j'ai du mal à comprendre. Enfin, les goûts et les couleurs...
Les mélodies de "Sovereign light cafe", de "Neon river", de "In your own time", de "Sea fog", de "You are young", de "Disconnected" pour ne citer qu'elles, sont réellement prenantes. Et même les 4 ou 5 morceaux (sur 16 en tout) à priori plus basiques au premier abord finissent par être accrocheurs.
Je crois que, quand je réécouterai cet album dans quelques années, je me rappelerai avec nostalgie de cette belle période, de cet été ou nous attendions notre petite. Et aussi de cette période un peu triste ou certaines personnes partent pour d'autres horizons.
Un petit lien joint vers le clip de Sovereign light Cafe
http://www.youtube.com/watch?v=bH13eUiDhmo
Printemps indien
Ce matin, petite sortie course très agréable au bois de Vincennes.
Comme d'habitude, je prends la route des barrières, sur les pentes du plateau de Gravelle, pour monter jusqu'au kiosque au bord du lac. Il fait doux, le soleil est là, et je me sens bien. Un troupeau de marcheurs et marcheuses nordiques, mené par leur "coach", vient de démarrer une randonnée.
Je commence doucement par un petit tour de lac. Quelques pêcheurs à la mouche fouettée sont là, l'un d'eux fait "tournoyer" sa ligne presque sous mon nez. Je croise quelques cyclistes, avec leurs tenues barriolées, qui vont ou viennent de la piste qui passe à la patte d'oie.
Aujourd'hui, la route de la demi-lune est magnifique, verte et boisée, les rayons du soleil me réchauffent et apportent par leur lumière une réelle gaîtée. Plus loin, l'allée royale, couleur de foin depuis la canicule d'août, a complètement reverdie d'une herbe fraîche et vert tendre sur toute sa longueur. En ce début d'automne, les arbres n'ont pas encore commencé à roussir, et pour un peu on se croirait au printemps. Décidemment, ces dernières années, nous avons souvent une magnifique arrière saison.
Le reste du trajet est toujours aussi agréable. Le sable de la piste de cheval qui part de la route brûlée et croise l'allée des lapins est encore lourd et humide, ce qui finalement est moins fatiguant pour courir.J'adore cette partie qui est sauvage et où je croise très rarement quelqu'un, et courir sur le sable pendant quelques centaines de mètres est sympathique Je continue sur un rythme relativement tranquille mais dans des temps corrects pour mon niveau, par l'avenue des tribunes, et je passe en fractionné vers le 6eme kilomètre ou je bifurque au sud ouest en direction de la route de la Tourelle. J'aime également beaucoup le passage le long du ruisseau, surtout après l'avoir traversé, dans la partie très boisée. Je revient finalement au kiosque de la butte du lac après une dernière petite montée.
Une fatigue saine, une descente tranquille en marchant et en respirant tranquillement. Une bonne douche et un bons repas préparés par ma chérie m'attendent...
Comme d'habitude, je prends la route des barrières, sur les pentes du plateau de Gravelle, pour monter jusqu'au kiosque au bord du lac. Il fait doux, le soleil est là, et je me sens bien. Un troupeau de marcheurs et marcheuses nordiques, mené par leur "coach", vient de démarrer une randonnée.
Je commence doucement par un petit tour de lac. Quelques pêcheurs à la mouche fouettée sont là, l'un d'eux fait "tournoyer" sa ligne presque sous mon nez. Je croise quelques cyclistes, avec leurs tenues barriolées, qui vont ou viennent de la piste qui passe à la patte d'oie.
Aujourd'hui, la route de la demi-lune est magnifique, verte et boisée, les rayons du soleil me réchauffent et apportent par leur lumière une réelle gaîtée. Plus loin, l'allée royale, couleur de foin depuis la canicule d'août, a complètement reverdie d'une herbe fraîche et vert tendre sur toute sa longueur. En ce début d'automne, les arbres n'ont pas encore commencé à roussir, et pour un peu on se croirait au printemps. Décidemment, ces dernières années, nous avons souvent une magnifique arrière saison.
Le reste du trajet est toujours aussi agréable. Le sable de la piste de cheval qui part de la route brûlée et croise l'allée des lapins est encore lourd et humide, ce qui finalement est moins fatiguant pour courir.J'adore cette partie qui est sauvage et où je croise très rarement quelqu'un, et courir sur le sable pendant quelques centaines de mètres est sympathique Je continue sur un rythme relativement tranquille mais dans des temps corrects pour mon niveau, par l'avenue des tribunes, et je passe en fractionné vers le 6eme kilomètre ou je bifurque au sud ouest en direction de la route de la Tourelle. J'aime également beaucoup le passage le long du ruisseau, surtout après l'avoir traversé, dans la partie très boisée. Je revient finalement au kiosque de la butte du lac après une dernière petite montée.
Une fatigue saine, une descente tranquille en marchant et en respirant tranquillement. Une bonne douche et un bons repas préparés par ma chérie m'attendent...
lundi 10 septembre 2012
Baisse des prix du carburant
Le gouvernement a annoncé une baisse du prix des carburants, promesse qui avait été faite lors
de la campagne électorale.
N’aurait-il pas fallu employer cet argent de manière plus intelligente : investissements dans les transports en commun dans les communes qui en sont équipées par exemple, crédit pour la recherche sur les énergies de substitution ou les moteurs fonctionnant avec d’autres technologies moins polluantes.
L’état peut jouer le rôle de tampon dans l’évolution de l’offre et de la demande, mais quand cela a du sens et est envisageable à long terme. Ici on ne fait que retarder (mais d’un autre côté accélérer) l’inévitable. Or il faut dès maintenant commencer à s’investir plus dans des solutions alternatives. Mais nous attendrons d’être au pied du mur : trop tard : ce sera une vraie crise. Et c’est vrai partout dans le monde, pas qu’en France.
Soit dit en passant, les marges de raffinages étant beaucoup plus élevées sur le diesel, nous en revenons encore une fois à l’influence des lobbies (ici pétroliers) et sur les vrais raisons qui font que certaines décisions sont prises : l’intérêt à long terme du pays ne prime pas forcement sur le pouvoir et l’argent. Nos dirigeants, malheureusement, n’échappent pas à cette règle ce qui est fort dommage là où la règle inverse devrait être respectée.
Certes, le montant de la TIPP sur le prix des carburants est
assez important. Mais cette mesure va semble-t-il coûter à l’état (et donc à
nous qui payons des impôts) plusieurs centaines de millions d’euros, pour une
baisse d’environ 3 centimes par litres, dirait-on.
Les compagnies pétrolières, trop contentes de
l’aubaine, ont annoncé en grande pompe (ahah) qu’elles « participeraient à
l’effort en faveur du pouvoir d’achat », en permettant une baisse
supplémentaire de 2 à 3 centimes. Quel altruisme, quel admirable désintéressement…
A l’heure où l’on sait très bien que le pétrole est une
ressource non renouvelable, en voie de disparition et pourtant de plus en plus
surexploitée, comme tant d’autres, l’état propose donc d’encourager les gens à
continuer à en consommer, à accélérer la pénurie à terme et à polluer un peu
plus. BRAVO pour la vision responsable à long terme.
Bien sûr, l’objectif est ici la tenue (partielle, car on
parlait à l’époque de 10 centimes plutôt que de 3 centimes) des promesses
électorales, et la satisfaction à court terme du français moyen (Et encore, vu
le montant de la baisse, ça frôle le ridicule).
Le vrai problème est que celui-ci ne voit pas, il faut bien le
reconnaitre à la décharge du gouvernement, plus loin que le bout de son nez. Et
en plus commence déjà à s’impatienter : pourquoi ma vie n’a-t-elle pas
changé depuis les 3 mois que François Hollande est élu ??? Il parait que
60% des français sont déjà mécontents ? Mais à quoi rêvaient-ils ?N’aurait-il pas fallu employer cet argent de manière plus intelligente : investissements dans les transports en commun dans les communes qui en sont équipées par exemple, crédit pour la recherche sur les énergies de substitution ou les moteurs fonctionnant avec d’autres technologies moins polluantes.
L’état peut jouer le rôle de tampon dans l’évolution de l’offre et de la demande, mais quand cela a du sens et est envisageable à long terme. Ici on ne fait que retarder (mais d’un autre côté accélérer) l’inévitable. Or il faut dès maintenant commencer à s’investir plus dans des solutions alternatives. Mais nous attendrons d’être au pied du mur : trop tard : ce sera une vraie crise. Et c’est vrai partout dans le monde, pas qu’en France.
Encore, ici, nous ne parlons que du pétrole. C’est plus
grave lorsque l’on pense à l’eau potable (surexploitée de manière inconsidérée
par nos agriculteurs), à la pêche, et à toutes ces ressources qui se tarissent,
à ces espèces qui disparaissent années après années sans pour autant que les
manières de faire ne changent. Au contraire : le plus important, c’est la
rentabilité, c’est le pouvoir d’achat, c’est de pouvoir continuer à consommer
tout son saoûl…et d’avoir de nouvelles primes pour le faire, si possible. Le
plus dommage, c’est qu’une vision responsable à long terme n’est pas forcement
incompatible avec tout cela.
Autre volet stupide
et aberrant : le diesel continue à être favorisé par rapport à
l’essence : que ce soit sur les primes à l’achat, basées uniquement sur le
taux de CO2, ou à la pompe, où le TIPP qui représente près de 45% du prix de
l’essence, et ne représente « que » 36.5% sur le diesel.
Pourtant, on sait et cela depuis de nombreuses années, que
le diesel est en fait bien plus nocif que l’essence. Un vrai problème de santé
publique qui, probablement, ressurgira un jour et fera scandale. Et pourtant,
rien à faire, les gouvernements (de gauche ou de droite) continuent à favoriser
le diesel. Que de bon sens, que de réflexion…Il faut absolument plus taxer le
diesel, de manière progressive, et communiquer sur sa nocivité. C’est ce que
devrait faire le gouvernement. Et là encore, investir cet argent dans la
recherche et le développement de solutions alternatives.Soit dit en passant, les marges de raffinages étant beaucoup plus élevées sur le diesel, nous en revenons encore une fois à l’influence des lobbies (ici pétroliers) et sur les vrais raisons qui font que certaines décisions sont prises : l’intérêt à long terme du pays ne prime pas forcement sur le pouvoir et l’argent. Nos dirigeants, malheureusement, n’échappent pas à cette règle ce qui est fort dommage là où la règle inverse devrait être respectée.
Tout cela nous rassure vraiment sur le bien fondé et la
vision responsable et à long terme des décisions prises par nos
gouvernements. Si c’est pareil dans tous les domaines que dans
celui-ci, on est bien partis…
Bon, arrêtons pour aujourd’hui cette leçon d’optimisme,
cessons de nous demander où l’on en sera dans 10 ans, et profitons de l’instant
présent…
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