mardi 28 février 2012

Une petite reprise musicale. Charlie Winston - Unlike me

Enregistrer de la musique, je le fais assez rarement. Serais-je un peu fainéant?

Bon, si vous voulez vous aussi vous y mettre, voici de quoi vous encourager avec une petite description du processus...

Il y a d'abord l'enregistrement des diverses parties.
On commence le plus souvent par la base rythmique, donc la batterie (ou plutôt pour moi la piste de batterie sur le synthé). C'est une partie que je ne maitrise que moyennement et qui est surtout très fastidieuse à mon goût, raison pour laquelle je me base souvent, soit sur des pistes midi ou guitar pro pour des reprises, soit sur des styles pour des compositions ! D'ailleurs, je m'aperçois en y repensant qu'il y a quelques années je trichais moins: je refaisais tout intégralement. Avec l'âge on perd de l'énergie...

Ouf, déjà un premier gros obstacle de franchi.

Viens ensuite souvent la basse, partie que je joue là encore le plus souvent au synthé: ma technique à la basse est trop limitée et le XS8 a d'excellent sons qui sonnent plus "rond" que ma basse Ibanez, un peu sèche.
Cette partie, je l'aime beaucoup, elle est amusante et intéressante musicalement. Une bonne ligne de basse fait toute la différence sur un morceau. on n'y prête en général pas assez attention, consciemment du moins, à l'écoute. Mais cela vaudrait le coup de le faire plus souvent.

Quoi d'autre ensuite ?
 La guitare rythmique: il faut la jouer en rythme et ce n'est parfois pas si évident, surtout pendant les première mesures.
 La guitare solo: il faut trouver le son, on peut y passer un moment. Et puis bien sûr, travailler son solo, techniquement et côté feeling. Pas le plus facile, mais certainement l'une des parties les plus agréables !

Le synthé (hors rythme et basse): une partie assez complexe: il faut trouver les sons appropriés pour les différentes parties, ça peut prendre énormement de temps pour un résultat toujours pas satisfaisant au bout...et donc une certaine frustration, surtout qu'il faut être ingénieur du son pour exploiter ces bêtes là. Et ça n'a pas trop bougé en 15 ans (entre le XP50 et le XS8): toujours autant de paramètres (voire encore plus) dont on a du mal à prévoir les effets. Il faut essayer, essayer, réessayer, et tout cela se croise...un vrai casse tête.
Sinon côte musical, cela va de la nappe (autrement dit accord plaqué...), à l'accompagnement "arrangé" autour des accords de la grille, en passant par des riffs (et assez peu de solos sur les rares morceaux que je reprends ou les encore plus rares que je compose).

Enfin, il y a le chant. Et comme je chante pas très bien ça peut prendre des plombes. Et quand au final je me dit: "bon, là ça va à peu près", et que je réécoute le lendemain en me disant: "mais ça sonne complètement faux, là"...

Ensuite, il faut mixer tout cela
Là, si on veut bien faire, c'est vraiment très complexe. En effet, le plus souvent, mêler les différentes pistes enregistrées en réglant juste le volume de chaque partie et en essayant de les égaliser un peu (par exemple la voix si trop sourde), donne une espèce de bouillie sonore très désagréable à écouter, sans aucune clarté.
Et là encore, on écoute, on écoute, on change des réglages, et quand on réécoute le lendemain on trouve ça nul. Ou on trouve ça bien au casque et puis nul sur des enceintes ! Houlala...
Bon, des fois heureusement ça passe mieux que d'autre...mais bon, pas évident du tout.

N'entrons pas dans les détails techniques, genre: analyse spectrale, utilisation des filtres et autres égaliseurs sur les différentes parties pour que les instruments se répartissent bien dans les plages de fréquences qu'on leur dédie sans se manger les uns les autres...et occupent bien tout l'espace. Je commence à peine à découvrir et tout cela parait bien fastidieux, mais semble-t-il indispensable malheureusement (la vie est très dure parfois).

Et voilà, c'est terminé. Enfin, jusqu'à ce qu'on réécoute ça et qu'on se dise que c'est vraiment pas beau et que ça sonne pas...et là on se dit: "bon, il faudrait que je réenregistre tout de a à z"...

Voilà, maintenant vous devez certainement mourir d'envie d'aller essayer tout de suite!!!


Reprise de Charlie Winston
Pour finir cet article, justement une petite reprise. Unlike me de Charlie Winston. Vous savez, l'homme au chapeau, un anglais connu surtout en France. Je n'avais jamais écouté aucune de ses chansons et j'ai découvert celle-ci sur un disque fourni avec un numéro de Elle (non,non, ce n'est pas moi qui l'ai acheté...).
C'est une chanson acoustique. Elle est donc simple dans le sens où il n'y a pas de batterie (ouf), pas de basse, et très peu de synthé. Je n'ai donc pas eu à tenter l'horrible analyse spectrale évoquée ci-dessus et j'y ai passé assez peu de temps (environ 3 heures en tout y compris le mix final)

Ca sonne bien sûr assez moyen à mon goût, notamment le chant qui me parait juste au casque et complètement faux sur les haut parleurs de mon PC portable, et la guitare rythmique qui est affreuse. Mais bon, je le mets quand même sur ce blog, il faut bien assumer, tant pis !





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mardi 14 février 2012

Notre futur sur terre - 9 milliards d'être humains qui se marchent dessus ?

Il n'y a pas très longtemps, les journaux et divers média nous annonçaient avec gaieté que le 7 milliardième être humain était né. Dans les reportages, diverses hypothèses étaient présentées sur l'identité de cet être humain: était-ce un petit indien, que l'on nous montrait avec ses parents dans un reportage, une petite fille française ?

Cette nouvelle, au premier abord joyeuse et en tout cas présentée comme telle, a alimenté mon pessimisme sur le futur de la planète et des hommes, et encore plus la présentation qui en était faite.

A l'heure où l'homme consomme déjà beaucoup plus que ce qu'il devrait, où nous vivons dans une société focalisée presque exclusivement sur le profit économique à court terme, où le nombre de personnes aisées, et donc consommateurs, augmente avec l'émergence de nouveaux pays, nous, espèce humaine, continuons à nous approprier toutes les ressources et à les dilapider sans vraiment agir concrètement, ou si peu que cela en est ridicule, pour l'avenir de notre planète.

Aujourd'hui, certains problèmes écologiques sont bien connus, mais qui a vraiment décidé de changer sa manière de vivre ? Moi le premier, je continue à rouler avec ma voiture le WE, une peugeot 2 litres essences qui consomme dans les 9 litres en moyenne, j'achète des biens alimentaires dont les emballages remplissent un grand sac toutes les semaines, à deux (boîte de lait, blisters divers, boites en cartons, papiers publicitaires, etc...), je pars en voyage très loin, prenant l'avion, dont on connait (ou pas) l'impact écologique négatif énorme, et qui est devenu un "bien de consommation" courante même dans les ménages au niveau de revenu "moyen" (pour preuve le fait que les divers voyages sont pris d'assaut alors qu'il ne sont pas tellement donnés). Alors bien sûr, j'essaye quand même de faire attention à certaines choses, mais c'est tellement peu.

Je ne parle pas des industriels, des compagnies pétrolières, des groupes fournisseurs d'énergie, de l'industrie automobiles, qui, quand ils se soucient de l'environnement, le font dans la plupart des cas dans un but marketing, plutôt que par une conviction réelle. Je ne parle pas non plus des politiques qui sont frileux sur la question quand cela risquerait de jouer sur les emplois, les relations internationales, les voix d'électeurs qui seraient mécontents d'avoir à fournir des efforts...

Autant de sujets que j'aimerais peut être développer dans d'autres messages, une autre fois, mais qui sont déjà connus.


Mais ce sujet de la démographie, il me semble que peu d'écologistes l'abordent. Les hommes politiques n'en parlent même pas, peut être parce qu' à l'heure où payer les retraites devient un problème, il est absolument exclu, électoralement parlant, de songer à forcer une diminution de la natalité, par exemple en limitant le nombre d'enfants par foyers (pourquoi pas à deux pendant au moins quelques années?)

Aujourd'hui, on découvre que, bizarrement, avoir un déficit budgétaire permanent finit par mettre un pays dans le rouge: mais cette prise de conscience semble nouvelle (je me rappelle de mes cours d'économie du lycée ou le prof expliquait qu'un léger déficit budgétaire était "bien" pour encourager la croissance) alors que c'est du simple bon sens.
De même demain, découvrira-t-on tout à coup que nous sommes trop sur terre, que l'homme, a force d'enfler continuellement et sans retenue sa population, s'est finalement approprié toutes les ressources et les territoires au détriment d'autres espèces (mais de quel droit ???), n'en a plus assez pour lui et n'a pas bien prévu leur renouvellement par manque de vision responsable sur le long terme et par une faim jamais assouvie du gain, quelles qu'en soient les conséquences. Qu'il est impossible ou trop tard pour revenir en arrière, et que tout à coup il faudra absolument trouver un plan de "sauvetage", limiter la natalité tout en gardant un certain équilibre ?

Et comment ?

Réjouissons-nous, nous avons 7 milliards de cerveaux pour y penser, maintenant.